- Pointes de flèche en silex – période néolithique – peintures et gravures pariétales
- L’arc accompagne l’extension géographique de l’homme. Perferctionnement des pointes et des arcs (les arcs composites ou démontables sont connus des égyptiens)
- L’arc introduit par des capitulaires de Charlemange dans l’équipement des combattants
- Au 9ème siècle, l’abbé de Saint Médard de Soissons confie aux archers de France, la garde des reliques de Saint Sébastien, ce saint devenant naturellement le patron des archers. La référence au christianisme est de règle, compte tenu de l’omniprésence de l’Eglise à cette époque.
- Charles V fait publier des ordonnances d’organisation de l’archerie. Charles VI et surtout Charles VII confirment et précisent ces règlements et privilèges associés aux obligations des Francs archers.
- Après la disparition des l’archerie des champs de bataille, les compagnies et confréries continuèrent leurs activités : d’entraînement au tir et d’entraide fraternelle, ne se rencontrant plus que dans des concours amicaux.
- En 1733 sont élaborés les status et règlements généraux des chevaliers d’arc et archers de France. Ils sont établis par Monseigneur Arnault de Pomponnet Abbé de Saint Médard de Soissons. Dans leur esprit, plus que dans leur lettre, ces statuts demeurent une référence pour les chevalider d’arc et archers d’aujourd’hui.
- A la révolution de 1789, la convention dissout les compagnies, abolit leurs privilèges et confisque leurs biens.
- Dès le consulat, puis sous l’Empire, on vit très rapidement renaître la chevalerie d’arc et les compagnies. Bon nombre d’entre elles subsistent de nos jours.
De nouvelles compagnies furent aussi crées, mais toutes perpétuent naturellement le respect des traditions de discipline personnelle, de politesse rigoureuse, de bienveillance fraternelle.